Les citoyens pris en otage !!! Prenez le temps de lire...svp.

Grande nouvelle !!! Les véhicules d'intervention d'urgence sont désormais tenus de se conformer stricto sensu au code de la route. Comme avant, les véhicules d'interventiuon d'urgence sont censés marquer l'arrêt au feu rouge, et s'assurer qu'on lui cède le passage. Mais la nouveauté est que dès à présent, ces-dits véhicules doivent également respecter les limitations de vitesse...

Il nous arrive donc maintenant de rouler, en urgence au même rythme que les voitures, voire de nous faire dépasser. En cas de non respect de cette nouvelle décision, le chauffeur du véhicule prioritaire voit sa responsabilité engagée et reçoit quelques semaines plus tard une belle amende voire une citation à cmparaître devant le tribunal de police. Le meilleur est que ces amendes sont souvent sanctionnées d'intérêts de retard vu la lourdeur administrative du processus.

La raison de cette décision est que le parquet estime qu'il y a beaucoup trop de "cow-boys" dans les services d'urgence. J'ai tendance à penser que les amendes imputables à des services d'urgence représentent une charge administrative qui devient trop importante pour le système juridique belge - qui a déjà du mal à rattraper son retard. Or, il me semble que la recrudescence des radars rapporte de plus en plus d'argent à l'Etat ... et que cet argent pourrait contribuer à employer une voire plusieurs personnes supplémentaires pour supporter la surcharge de travail. (De plus, la création d'emploi ne fait pas de mal de nos jours)

Quoiqu'il en soit, ces nouvelles mesures forcent les services d'urgence à lever le pied et à arriver dans des délais qui deviennent risibles - surtout quand on parle d'urgence. Imaginez simplement qu'avant, il était possible à quelqu'un faisant une crise cardiaque de survivre grâce à la rapidité de l'administration des premiers soins. Dépassées les quatre premières minutes, le cerveau - privé d'oxygène - commence à avoir des lésions irrémédiables. Pour information, notre temps d'intervention moyen était de quatre minutes. Le nombre de survivants à des crises cardiaque va diminuer. De plus, il est fort probable que la proportion de personnes survivant à une crise cardiaque sans lésion cérébrale va être réduite à la plus simple expression - à savoir zéro. Ne parlons même pas des incendies !

Merci d'avoir lu ce texte

Bien à vous

Lo